L'écriture ou la mort

Je lis un livre absolument merveilleux qui raconte la triste histoire d'une femme dans les années 40. Je ne prétend pas que c'est de la très grande littérature, mais c'est déjà le niveau au dessus de Levy ou Musso. Un bon gros roman, un monstre. C'est le genre de livre dans lequel t'as vraiment pas envie de te lancer: trop long. Et puis t'es pas sur que ce soit bien. Mais il n'y a aucun doute sur la question. 

Cette histoire m'a transportée dans un temps ou je n'avais encore jamais osé m'aventurer. Un rêve éveillé. Manhattan à la bohémienne. Le restaurant chic est à 5 dollars, les loyers à 20. C'est beau, c'est simple, c'est coincé. L'heure de la sécurité, où les hommes vont gagner leur "pain" tandis que les femmes font la cuisine et s'occupent des enfants. Une époque où on te fais payer de ne pas rentrer dans le moule. Les conventions. 

Et moi, Hemingway ou Fitzgerald ? Je ne savais pas qu'ils fallait choisir son camp, qu'ils étaient opposés. Ou peut être qu'ils étaient amis. Dans ma tête, ils vont bien ensemble, ils sont de la même époque après tout. Après tout, je n'en sais rien, je n'y était pas, moi.